Introduction
La Thaïlande attire de nombreux investisseurs et hommes d’affaires étrangers en raison de son économie ouverte et des nombreuses opportunités qu’elle offre. Bien que certaines professions soient réservées aux citoyens thaïlandais, un large éventail d’emplois sont accessibles aux professionnels étrangers.
Bien que certaines professions soient réservées aux citoyens thaïlandais, un large éventail d’emplois est accessible aux professionnels étrangers.
Cet article explore les catégories d’emploi ouvertes aux étrangers en Thaïlande et celles qui leur sont interdites. Son objectif est de vous fournir une compréhension claire du cadre réglementaire, vous donnant ainsi les informations nécessaires pour naviguer en toute confiance sur le marché de l’emploi en Thaïlande.
Points clés
- En Thaïlande, certains emplois sont interdits aux étrangers.
- Les personnes souhaitant travailler en Thaïlande doivent être en possession d’un visa Non-Immigrant B (visa d’affaires) et d’un permis de travail.
- Les services de portage salarial permettent aux clients d’entrer en Thaïlande et de commencer rapidement leurs activités commerciales.
- Le visa de résidence à longue durée permet à son détenteur d’obtenir un permis de travail numérique.
Quels sont les emplois éligibles aux étrangers en Thaïlande ?
Il est essentiel de comprendre les restrictions d’emploi en Thaïlande pour garantir une carrière professionnelle réussie et conforme, notamment pour ceux qui souhaitent s’implanter sur ce marché attractif. Certaines professions en Thaïlande sont réservées aux citoyens thaïlandais, et les travailleurs étrangers doivent posséder un permis de travail valide pour occuper un emploi. Les employeurs doivent respecter ces réglementations et ne sont pas autorisés à embaucher des étrangers pour des postes restreints ni à employer des personnes sans permis de travail valide.
Quels sont les emplois restreints pour les étrangers en Thaïlande ?
Conformément à la section 7 du décret d’urgence sur la gestion du travail des étrangers (B.E. 2561), quatre catégories d’emplois sont interdites aux étrangers, classées comme suit :
- Liste 1 : strictement interdit
- Liste 2 : interdit avec exceptions
- Liste 3 : exceptions pour les travailleurs qualifiés ou semi-qualifiés
- Liste 4 : exceptions prévues par les traités
Veuillez noter que, dans le cadre de cet article et des emplois et carrières concernés, nous nous concentrerons uniquement sur les listes 1 et 2.
Liste 1 : Professions strictement interdites
La principale profession interdite qui s’applique à un professionnel selon la liste 1 est la suivante :
Fournir des services juridiques ou des services dans le cadre de procédures judiciaires, à l’exception des professions suivantes :
- Exercer des fonctions d’arbitrage.
- Fournir une assistance ou une représentation dans la procédure d’arbitrage lorsque la loi applicable au litige examiné par les arbitres n’est pas la loi thaïlandaise.
Veuillez cliquer ici pour obtenir une liste d’autres professions soumises à des restrictions dans le domaine des arts et de l’artisanat.
- Sculpture sur bois
- Conduite de véhicules à moteur, conduite d’un véhicule à propulsion non mécanique ou conduite d’un véhicule à propulsion mécanique domestique, à l’exception du pilotage d’aéronefs internationaux et de la conduite de chariots élévateurs à fourche.
- Vente aux enchères
- Taillage ou polissage de diamants ou de pierres précieuses
- Coupe de cheveux, coiffure ou soins de beauté
- Tissage à la main de tissus
- Tissage de nattes ou fabrication d’ustensiles à partir de roseaux, de rotin, de chanvre, de paille, de bambou, de pellicule de bambou, d’herbe, de plumes de poulet, de bâtonnets de feuilles de cocotier, de fibres, de fils ou d’autres matériaux
- Fabrication artisanale de papier de mûrier
- Fabrication d’objets en laque
- Fabrication d’instruments de musique thaïlandais
- Fabrication d’articles en nielle
- Fabrication d’ornements en or, d’argenterie ou d’or rose
- Fabrication d’objets en bronze
- Fabrication de poupées thaïlandaises
- Fabrication de bols à aumônes
- Fabrication artisanale d’articles en soie
- Fabrication d’images de Bouddha
- Fabrication de parapluies en papier ou en tissu
- Travail de courtage ou d’agence, à l’exception du travail de courtage ou d’agence dans le domaine du commerce international ou de l’investissement
- Massage thaïlandais
- Roulage de cigarettes à la main
- Guide touristique ou organisation de visites touristiques
- Colportage
- Composition manuelle de caractères thaïlandais
- Enroulement et torsion de la soie à la main
- Travail de bureau ou de secrétariat
Liste 2 : Interdictions avec exceptions
Dans la liste deux (2), les professions suivantes sont interdites aux étrangers, avec certaines exceptions. Il est important de noter que la seule exception à ces restrictions consiste à obtenir l’autorisation d’entreprendre ces activités conformément à des accords internationaux ou aux obligations que la Thaïlande a accepté de respecter en vertu des lois applicables.
- Contrôler, auditer, exécuter ou fournir des services de comptabilité, à l’exception des activités suivantes :
- Les travaux occasionnels d’audit interne.
- Les travaux effectués dans le cadre d’accords ou d’obligations internationaux auxquels la Thaïlande est liée et pour lesquels l’association professionnelle délivre un certificat.
- L’ingénierie civile, qui englobe des conseils, la planification de projets, la conception et le calcul, la supervision de la construction ou de la fabrication, l’inspection, ainsi que les travaux administratifs nécessaires pour organiser le système. Cela inclut également des activités de recherche et d’essais, à l’exception de celles enregistrées dans le cadre de l’accord de reconnaissance mutuelle de l’ANASE (MRA – ASEAN Mutual Recognition Arrangement) et d’autres accords internationaux.
- Les travaux professionnels d’architecture, tels que l’étude de projet, la conception, la gestion de la construction, la supervision, l’inspection ou la consultation, sont interdits, à l’exception des architectes professionnels qui opèrent conformément au MRA de l’ANASE pour les services d’architecture et d’autres accords internationaux.
Veuillez noter que bien que les étrangers ne puissent pas occuper certains postes, ils sont autorisés à être actionnaires, administrateurs ou directeurs généraux d’une société. Par exemple, dans le cas d’un restaurant, un étranger peut occuper le poste de directeur général ou de directeur du marketing, tandis que le personnel thaïlandais s’occupe des tâches restreintes. De même, pour un cabinet d’avocats ou de comptables, un étranger peut être associé ou directeur et engager du personnel thaïlandais pour exécuter le travail.
Avez-vous besoin d’un visa et d’un permis après le début du travail ?
Pour garantir le respect total de la législation thaïlandaise en matière d’emploi, il est essentiel de comprendre les conditions d’obtention d’un permis de travail. Avant de commencer à travailler, vous devrez obtenir un visa Non-Immigrant B, communément appelé visa d’affaires, ainsi qu’un permis de travail.
Étape 1 : Obtention d’un visa Non-Immigrant B
La première étape consiste à obtenir un visa Non-Immigrant B auprès du consulat thaïlandais à l’étranger. En règle générale, cette démarche est effectuée auprès du consulat de votre pays de résidence si vous ne vivez pas actuellement en Thaïlande. Vous pouvez également vous adresser au consulat d’un pays voisin, comme Singapour, Hong Kong, la Malaisie ou le Cambodge. Le visa Non-Immigrant B est initialement accordé pour une période de trois mois.
Étape 2 : Obtention d’un permis de travail
Une fois que vous avez obtenu votre visa Non-Immigrant B, l’étape suivante consiste à demander un permis de travail. Cette procédure est gérée par le ministère du Travail (ou le service de guichet unique pour les entreprises du BOI). Une fois approuvé, le permis de travail est accordé pour une période d’un an.
Étape 3 : Prolongation de votre visa Non-Immigrant B
Une fois que vous avez obtenu votre permis de travail, vous pouvez prolonger votre visa Non-Immigrant B pour une durée d’un an.
Il est essentiel de noter que la Thaïlande a une définition large de ce qui constitue un “travail”, et que toute activité entrant dans cette définition nécessite un permis de travail. N’oubliez pas que les actionnaires ou les directeurs d’une société sont exemptés de l’obligation d’obtenir un permis de travail. Toutefois, si un directeur signe des documents au nom de la société, il doit obtenir un permis de travail, car il s’agit d’un travail.
Existe-t-il d’autres solutions ?
Si vous n’avez pas droit à un permis de travail, les solutions suivantes peuvent vous permettre de travailler en Thaïlande.
Le visa de résident de longue durée
Le visa de résident de longue durée (LTR) est un visa de 10 ans qui permet aux ressortissants étrangers de résider en Thaïlande pendant une période prolongée.
Il existe plusieurs raisons pour lesquelles le visa LTR est une bonne option pour ceux qui cherchent à travailler en Thaïlande :
Résidence à long terme :
Le visa LTR permet aux ressortissants étrangers de vivre en Thaïlande durant une période pouvant aller jusqu’à 10 ans. Il s’agit d’un avantage considérable par rapport à d’autres visas, qui n’autorisent généralement que des séjours d’un an ou moins.
Visa à entrées multiples :
Le visa LTR est un visa à entrées multiples, permettant aux titulaires de quitter la Thaïlande et d’y revenir autant de fois qu’ils le souhaitent, sans avoir à demander un nouveau visa.
Permis de travail :
Les titulaires d’un visa LTR peuvent demander un permis de travail, autorisant ainsi un travail légal en Thaïlande.
Avantages fiscaux :
Les détenteurs d’un visa LTR peuvent bénéficier de plusieurs avantages fiscaux, dont une réduction de l’impôt sur le revenu des personnes physiques.
Portage salarial (PEO – Professional Employer Organization)
Les services de PEO sont une ressource précieuse pour les entreprises et les professionnels de haut niveau cherchant à entrer rapidement sur le marché thaïlandais. Opter pour un service PEO offre une opportunité idéale à un individu de venir en Thaïlande et de démarrer rapidement son activité, avant de prendre des décisions ultérieures, telles que s’engager dans le processus d’enregistrement d’une entité ou d’une société propre, ou de solliciter un visa de résident de longue durée (LTR).
Cependant, lorsqu’ils envisagent de recourir à un service de PEO, le client et le prestataire de services doivent savoir qu’il est interdit de vendre ou de faciliter l’obtention d’un permis de travail par des étrangers en Thaïlande.
Tout entrepreneur étranger utilisant un service PEO doit être l’employeur authentique et légitime du prestataire de services. Il est essentiel que toutes les parties comprennent que :
- L’entité thaïlandaise demeure responsable des actions de l’entrepreneur étranger.
- Le prestataire étranger doit respecter les politiques de ressources humaines et les règles de travail de l’entité thaïlandaise.
Pour plus d’informations sur la manière dont notre service PEO peut vous aider, veuillez consulter notre article ici.
Nos réflexions
Bien que la Thaïlande soit ouverte aux étrangers pour l’obtention d’un emploi, de nombreuses restrictions subsistent. Dans de telles circonstances, le portage salarial (PEO) pourrait être une alternative appropriée pour vous aider à démarrer. Les PEO offrent aux entreprises un moyen fiable et efficace de lancer leurs activités tout en limitant les risques initiaux associés à l’entrée sur le marché thaïlandais, à condition que le service PEO soit légitime.
Les PEO ont suscité un intérêt significatif de la part de clients désireux de lancer rapidement leurs activités en Thaïlande. Ils offrent un point d’entrée stratégique, permettant aux individus de se lancer, puis éventuellement d’enregistrer une société ou de suivre la procédure de demande de LTR.